Procès Boko-Homéky : Absence d’avocats et nouvelle suspension des débats à la CRIET

La deuxième journée du procès d’Olivier Boko, Oswald Homéky et trois autres prévenus devant la CRIET s’est ouverte ce mercredi, avec l’absence d’avocats de La Défense.

Dès l’ouverture des débats à 9h14 pour le procès Boko – Homéky, la présidente de la Cour a interrogé les accusés sur la possibilité de se constituer une nouvelle défense après la déconstitution collective de leurs précédents avocats.

Olivier Boko, visiblement irrité, a affirmé son incapacité à contacter des avocats en raison des conditions de détention. « Nos conditions de détention ne nous permettent pas de contacter des avocats. On ne peut contacter personne », a-t-il déclaré. Ses coaccusés, dont l’ancien ministre des Sport, Oswald Homéky, ont partagé le même constat.

Face à cette situation, le ministère public a requis que la Cour suspende les débats pour permettre aux prévenus de solliciter des avocats commis d’office, soulignant qu’un procès équitable exige la présence d’une défense. La présidente des céans a accédé à cette demande et suspendu l’audience afin de remplir les formalités nécessaires.

Cependant, cette décision a suscité une vive réaction de la part d’Olivier Boko, qui a rejeté l’idée d’être défendu par des avocats commis d’office. « J’ai les moyens de prendre mes propres avocats », a-t-il déclaré avec fermeté.

Les cinq prévenus, accusés de complot contre la sûreté de l’État, de corruption d’agents publics et d’usage de faux certificats, demeurent en détention. La suite du procès reste incertaine, alors que les tensions autour de l’affaire continuent de s’intensifier.

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