Ancien Secrétaire Général de l’Union des Professionnels des Medias du Bénin, Franck Kpotchémè vient d’épuiser un an de son second mandat de trois ans à la tête de la dite Union. Lors d’une interview, le président de l’Upmb a fait un point des actions menées depuis sa première mandature.
Réélu en septembre 2016 à la tête de l’Upmb, Franck Kpotchémè avait placé ce second et dernier mandat sous le signe de la continuité dans la spécialisation. La question de spécialisation, fut l’un des fermes engagements du candidat pendant la campagne à l’élection de 2013. Dès son élection, il amorce la reforme et incite tous les hommes des medias à la spécialisation. Le président de l’Upmb encourage les organes de presse qui ont pris le pli et prend l’engagement d’associer les patrons de presse à ce projet pour l’animation des Desks au sein des rédactions. Il annonce à ce sujet, l’organisation des ateliers pour recevoir l’adhésion des acteurs des médias. Soucieux de l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes des medias, le bureau exécutif de l’Upmb avait dénoncé expressément la convention collective de 2008. L’adresse a été bien accueillie par le bureau exécutif du Cnpa qui guida les pas de l’Upmb dans les couloirs du ministère du travail.
Avec la contribution de l’Osiwa, l’Odem, la maison des médias et des inspecteurs de travail, Franck Kpotchémè souligne que l’Upmb a pu réussir à conclure et à mettre sur pied les négociations et a doté la corporation d’une convention collective rénovée applicable au personnel des médias signée du ministre du travail. Le président de l’Upmb dans l’interview, ajoute qu’au-delà des questions terminologiques qui ont été réglées, la nouvelle convention collective a rehaussé la grille salariale. « Désormais, lorsque vous entrez dans la profession avec une licence, vous pouvez espérer qu’on vous paye tout au moins autour de 70.000, 80.000, ce qui n’était pas le cas par le passé. » renchérit-il.
L’autre défis de l’actuelle équipe de l’Upmb reste et demeure la formation des hommes et femmes des medias. Ce défi se relève à pas de tortures. Franck Kpotchémè cite en exemple l’ouverture d’une filière de journalisme à l’Enam (Ecole nationale d’administration et de magistrature) et la signature de partenariat avec Esae (Ecole Supérieure d’Administration, d’Economie et des métiers de l’audiovisuel) qui forme des journalistes et assimilés en licence professionnelle. Après ses deux mandats à la tête de l’Union des Professionnels des Medias du Bénin, Franck Kpotchémè n’entend pas ranger sa plume.
En 2019, fin de sa mission à la tête de l’Upmb, l’ancien patron de la direction de publication de l’Informateur se pliera à la décision des hommes des medias.
Gilbert DAGAN