
Le Représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI), Younes Zouhar, était face à la presse le vendredi 19 mai dernier. Objectif, présenter son institution et mettre un accent particulier sur les raisons qui motivent le dernier décaissement de plus de 68 millions de dollars.
Conjointement animée par le chef de mission FMI pour le Bénin, Constant Lonkeng, par visio-conférence depuis Washington et en présentiel par le Représentant Résident du FMI au Bénin Younes Zouhar, cette rencontre était axé autour de deux points essentiels. La présentation des actions du Fonds Monétaire International (FMI) et l’appréciation des conclusions du conseil d’administration de FMI sur la deuxième revue du programme mixte MEDC/FEC ayant abouti au décaissement immédiat d’environ 68 millions de dollars US.
Sur les actions du FMI, les conférenciers ont tenu à expliquer le rôle de l’institution auprès des États. Un rôle d’assistant technique à travers le renforcement des capacités des pays. Un rôle de conseils pour aider les pays à faire les bonnes options pour soutenir et assurer les choix économiques.
« C’est un programme important parce que de manière historique, on est autour de 650 millions de dollars. C’est un programme qui porte sur une durée de 42 mois et pour lequel les décaissements sont avancés. La conclusion réussie de la 2e revue qui s’est déroulée le 17 mai va permettre le décaissement de 68 millions de dollars, ce qui va porter les décaissements à 360 millions de dollars. Cela représente plus que 60 % des décaissements ou du montant total du programme » a expliqué les conférenciers pour montrer les efforts du Bénin pour soutenir ses performances économiques.
Selon Younes Zouhar, « la crédibilité du Bénin dans ses programmes, la transparence du Bénin dans ses programmes et les engagements manifestes des autorités en faveur des réformes constituent les véritables motivations du Fmi » à accompagner le Bénin. Il n’a pas manqué de revenir sur les objectifs de la participation au programme qui vise à renforcer les dépenses sociales, la mobilisation des recettes fiscales et la gouvernance.
Face à tous ces efforts, le FMI entend accompagner le gouvernement dans la poursuite de son rythme de mise en œuvre des réformes structurelles.